30.4.08

Aimer à peine – Michel Quint

Autant nous avions été emballés par « L’espoir d’aimer en chemin », autant nous avons refermé avec hâte « Aimer à peine », suite inutile d’Effroyables jardins.

Tout l’art d’écrire, toute la magie des mots et des situations semblent avoir abandonner l’auteur dans ce petit fascicule agaçant.

L’écriture en est saccagée, inutilement vulgaire.

Nous avons du mal à suivre le parcours chaotique d’un jeune français, stagiaire en Allemagne et qui va tomber amoureux d’une demoiselle dont il découvrira par hasard que le père fut l’officier nazi qui envoya son propre père en déportation. S’en suivront des situations proprement abracadabrantes, à grands coups de cuites à la bière et dont personne, et surtout pas l’auteur, ne sortira grandi.

A fuir au plus vite…

Publié aux Editions Joelle Losfeld – 77 pages

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