9.2.10

Une affinité véritable - Saul Bellow



Tout Prix Nobel qu’il soit, Saul Bellow a commis ici un roman qui, je dois le dire, m’a laissé au mieux de marbre.


Etais-je si fatigué ce jour-là que je sois passé à côté d’un chef-d’oeuvre ? Pas si sûr, sans forfanterie de ma part.


Rien, à bien y penser, pour racheter ce roman dont le traitement m’a semblé d’une totale confusion. Un style anodin, une absence de spiritualité alors que la situation (un original qui rachète une concession et qui se fait enterrer aux côtés de sa belle-soeur dans la haute société new-yorkaise) s’y prêtait.


Le lecteur, balladé sans transition d’un personnage à l’autre, d’un lieu à un autre est immédiatement perdu dans un fatras romanesque où, bientôt, on ne retrouve plus ses petits.


Il n’existe pas la moindre aspérité qui mérite de racheter ce très court roman, ce qui constitue là son seul intérêt.


Bref, je n’ai pas aimé, et j’assume !