28.9.13

Chez nous – Marilynne Robinson



Il en est de la lecture comme de l’amour. Assez rapidement, vous savez si l’autre vous plaît, si vous avez envie d’aller plus loin. Il faut du secret, de la particularité, mille petites choses enveloppées sous une enveloppe sympathique pour que « cela le fasse ».

Et bien là, ça ne l’a pas fait ! Et je l’ai su tout de suite, même si je suis revenu au deuxième rendez-vous histoire de voir si 20 pages plus loin, j’allais découvrir ce petit truc qui faisait que la fille (Marilynne Robinson) me plairait. Désolé Marilynne, mais vous n’êtes pas mon genre.

Ce roman m’a rasé au point que j’avoue, mea culpa, mea maxima culpa, que je suis parti en courant au bout d’une cinquantaine de pages. Rien ne m’a séduit dans cette tentative, que j’ai trouvée particulièrement laborieuse et rébarbative, de conter la vie, apparemment mouvementée, d’une famille de sept enfants d’un pasteur de la bonne ville de Gilead.

Le style manque totalement de fluidité et l’écriture de naturel. L’auteur a un don particulier pour sauter d’un personnage à l’autre, d’une époque à une autre, sans laisser le temps à son lecteur de tenter de comprendre ce qui se passe pour aussitôt changer à nouveau.

Tout cela m’a fait bailler, me gratter de plus en plus au fur et à mesure que je m’agitais dans cette lecture qui rebondissait sur mon cerveau récalcitrant jusque ce que je pose, définitivement, le livre dans un recoin en attente de décider ce que j’allais dire, de pas gentil, sur lui.

Publié aux Editions Actes Sud – 2009 – 446 pages

27.9.13

La source cachée – Hella Haasse


 
Il est probable que ce livre trouvera plus facilement son public auprès de la gente féminine que masculine. Pourtant, c’est un homme qui se confie, Jurgen, parti en convalescence d’une maladie des nerfs dans une petite bourgade néerlandaise. C’est aussi là-bas, au cœur des bois, près de l’eau, entourée d’une ceinture de végétation en voie de devenir impénétrable que se tapît la maison séculaire des Breskel, la famille de son épouse, Rina. Celle-ci lui a confié la mission de finir de vider cette demeure, inhabitée, se détériorant de plus en plus, afin de la vendre.

Une mission que Jurgen aura bien du mal à accomplir car il rencontrera sur place un médecin bourru qui ne cesse de tourner autour de cette maison, à la recherche d’indices ou de documents qui prouveraient que celle dont il fut éperdument amoureux, la mère de Rina, sans jamais être payé de retour s’est bel et bien suicidée comme il en est convaincu.
Influençable et fragile, en proie aux doutes, Jurgen devient hanté par cette histoire et par cette maison qui semble recéler bien des secrets d’autant que son épouse s’est toujours obstinément tue sur ses parents qu’elle a toujours dit ne pas avoir connus. La vieille bâtisse agit du coup comme un gigantesque aimant qui attire à elle les esprits un peu perturbés ou simplement curieux, poussant Jurgen à rechercher de façon systématique la moindre information parmi les malles et les piles de vieux papiers qui jonchent les greniers.

Plus Jurgen investigue et avance dans sa compréhension de l’histoire familiale tourmentée des Breskel, plus il s’interroge dans son journal intime qui sert de trame au récit sur la vraie nature de la relation avec son épouse. Voici des années qu’ils vivent ensemble mais il réalise seulement maintenant, grâce à ses découvertes, qu’il ne la connaît pas au fond.
Car, en enquêtant sur la mère de Rina qui devient peu à peu une figure quasi mythologique, c’est aussi et surtout sur lui-même que Jurgen enquête. Que veut-il faire de sa vie, quel est l’avenir de son mariage, quelle place a-t-il vraiment dans le monde ?

Hella Haasse fait progresser son récit en multipliant les découvertes et les fausses pistes. Sa maîtrise de la psychologie des personnages est grande et propre à maintenir un intérêt certain tout au long de ce récit très introspectif. Toutefois, l’écriture paraît souvent très artificielle, un brin surannée, ajoutant beaucoup d’emphase à une narration qui manque cruellement de naturel sauf à la placer à deux ou trois siècles de distance ce qu’elle n’est pas. Ceci finit par en rendre la lecture moyennement palpitante mais conviendra tout-à-fait aux lecteurs sensibles au temps qui s’écoule lentement, aux atmosphères psychologiques et un peu nébuleuses et au style très travaillé.

Publié aux Editions Actes Sud – 1998 – 141 pages 

26.9.13

Les jeux de la nuit – Jim Harison


 
Jim Harison a construit son univers romanesque sur quelques éléments caractéristiques essentiels. La nature omniprésente, celle des grands espaces sauvages et quasi déserts qui parcourent le continent Nord-Américain, celle de lieux souvent hostiles du fait de conditions météorologiques extrêmes et rapidement changeantes. Une nature faite pour chasser, pêcher ou élever le bétail en grande quantité sur des ranches infinis. La brutalité des rapports humains où les conflits se règlent à coups de poing ou à coups de revolver. Celle qui fait exploser les couples souvent mal mariés et qui, le temps passant, ne se supportent plus si bien qu’il faut que l’un des deux s’en aillent, quel qu’en soit le prix, avant qu’un meurtre ne soit commis. Une brutalité de la vie qu’on assomme le plus souvent à coup d’alcool consommé à haute dose, en tous genres, à toute heure du jour ou de la nuit car il faut oublier et avancer, coûte que coûte. Une obsession du sexe permanente, instinctive et quasi bestiale.

C’est tout cela que l’on retrouvera ici dans trois longues nouvelles de chacune une centaine de pages. Trois nouvelles mettant en scène trois personnages principaux en proie à la solitude, à la difficulté à trouver leur place dans la vie, à une certaine mélancolie aussi parce qu’ils ont tous quelque chose à accomplir qui les mine ou les motive et dont ils finiront, chacun à sa manière, par trouver comment y parvenir afin de pouvoir continuer à avancer dans une vie parsemée d’embûches.
Dans « La fille du fermier », Sarah est une adolescente qui doit composer avec de multiples difficultés. L’arrachement à son milieu d’origine pour suivre la lubie de son père décidé à s’installer comme rancher au beau milieu du Montana. Puis le départ d’une mère qui n’en peut plus d’un mari qu’elle ne comprend plus et qu’elle n’aime plus. La découverte d’une intelligence hors norme qui lui ouvre les portes d’universités offrant des horizons que la vie rurale et rude ne laissait pas soupçonner. Un viol enfin qu’il faudra venger à tout prix, ceci devenant une idée fixe oblitérant tout le reste. Jim Harison signe ici une très grande nouvelle, la meilleure de ce récit.

Avec « Chien Brun, le retour », c’est la difficulté de vivre en métis au quart indien que nous conte l’auteur. Une difficulté d’autant plus grande que Chien brun est obsédé par le sexe qu’il pratique lubriquement avec toute partenaire prête à ses fantaisies et ses besoins quasi compulsifs. Difficulté accentuée par un besoin de solitude permanent pour se plonger au cœur de la nature et survivre à une fille handicapée et abandonnée par sa mère qu’on décide de lui arracher et à une nouvelle compagne qui veut à tout prix un enfant de lui mais sans pratiquer de rapport sexuel. Une quadrature du cercle qui finira par trouver une conclusion dans une grande débauche rabelaisienne.
« Les jeux de la nuit » qui conclue l’ouvrage revisite le mythe de la lycanthropie. Voici un homme qui, à chaque changement de lune, bascule dans des jeux nocturnes d’une extrême violence et dont il ne conserve que de très vagues souvenirs. Comment mener une existence normale quand on est une sorte de monstre et que l’on se sait condamné à moyen terme par une maladie du sang incurable ? Une nouvelle troublante, épique mais aussi très romantique comme nous finirons par le voir.

Moins abouti que « Légendes d’automne », ce recueil de nouvelles n’en reste pas moins recommandable pour entrer dans le monde fascinant de Jim Harrison.
Publié aux Editions Flammarion – 2010 – 334 pages

14.9.13

La course au mouton sauvage – Haruki Murakami



« La course au mouton sauvage » fut le premier roman de Murakami publié en France, en 1990. Il vient faire l’objet d’une réédition opportune, en 2009, chez le même éditeur, Seuil.

« La course au mouton sauvage » est le roman parfait pour appréhender le paysage mental de cet auteur attachant qu’est Haruli Murakami. Un paysage fait d’un subtile mélange de dérision, de fables, d’imagination débridée, de poésie nostalgique et qui met aux prises des personnages le plus souvent déracinés, à la croisée des chemins et dont la vie peut basculer à tout moment. Un paysage où l’amour physique, le désir sexuel houent une place prépondérante (voir « Le passage de la nuit »), où le surnaturel est un élément constant et déterminant du récit (la perception des conversations téléphoniques dans « le passage de la nuit », l’éléphant qui disparaît sans laisser de traces dans le superbe recueil de nouvelles « l’éléphant s’évapore » et , ici, l’homme-mouton qui abrite en son sein un mouton non référencé, porteur d’une étoile blanche et doté du pouvoir de rendre immortel celui qui l’abrite).

« La course au mouton sauvage » constitue une fable magnifique sur le sacrifice de soi, le renoncement à ce qui nous est cher, l’inaltérabilité de l’amitié qui deviennent ici autant de points de passage obligés pour passer un cap et basculer définitivement dans le monde des adultes et assumer des responsabilités souvent trop lourdes pour les plus fragiles d’entre nous. C’est aussi, et surtout, un roman qui vous happe tant le talent de Murakami est grand pour créer immédiatement ce climat unique dont il est impossible de s’échapper.  Le côté féérique, inattendu, étrange et étonnant fonctionne à merveille et garde sans cesse le lecteur en alerte d’autant que les voies empruntées sont toujours inattendues et nous poussent toujours plus loin dans l’inconnu voulu par l’auteur.

Quelques mots sur l’intrigue. Un jeune homme, bientôt trentenaire, est à la tête d’une boîte de publicité qui fonctionne bien. Il vient de divorcer et de tomber amoureux d’une jeune femme beaucoup plus jeune parce qu’elle possède des oreilles extraordinaires, superbes et qu’elle ne dévoile qu’à ceux qui ont le pouvoir de la séduire. Des oreilles qui la renseignent aussi lorsqu’elle est perdue et ne sait plus quoi faire. Des oreilles fascinantes et surnaturelles, qui la subliment.

Cette nouvelle vie de couple va se trouver remise en cause parce que le jeune homme reçoit une convocation du secrétaire du Maître, chef mafieux de Tokyo, ponte d’extrême-droite, suite à la publication d’une photographie de paysage avec des moutons, utilisée comme support publicitaire à la demande express d’un ami du jeune homme, disparu sans laisser de trace, le Rat. Sous la menace de voir sa vie et son travail détruits, notre couple est sommé de partir à la recherche de ce paysage et d’un mouton étrange, porteur d’une étoile, qui s’est glissé dans la photographie. Commence alors un long et pénible périple vers les régions désertiques, inhospitalières et froides d’Hokkaïdo pour tenter de retrouver le paysage et le mouton tout en ignorant les enjeux de cette quête.

Plus celle-ci avancera, plus le dépouillement physique, psychologique et affectif deviendra grand. Ce n’est qu’une fois débarrassé de tout, ramené quasiment à l’état d’un esprit fébrile que la vérité sera révélée au prix de remise en cause totale d’une existence arrivée dans l’impasse.

Nous ne saurions que trop vous recommander ce magnifique roman qui s’impose comme l’une des œuvres majeures de la littérature japonaise contemporaine.

Publié aux Editions Seuil – 1990 puis 2009 – 319 pages

8.9.13

Etranges rivages – Arnaldur Indridason



Pour ceux qui s’intéressent aux polars nordiques, Arnaldur Indridason est un auteur qui compte. Né en 1961, diplômé d’histoire, il fut longtemps journaliste et critique de cinéma avant de se consacrer entièrement à l’écriture depuis qu’il connaît un succès international. Au centre de son œuvre se trouve un commissaire taciturne, Erlendur, dont on sait qu’il ne s’est jamais vraiment remis de la disparition de son petit frère lorsqu’ils étaient tous deux encore enfants. C’est à cette obsession, à cette question essentielle qui hante chacun des romans précédents de l’auteur  qu’« Etranges rivages » va tenter de répondre.

Erlendur est en vacances. Il a quitté la capitale dans laquelle il a émigré avec ses parents depuis la mort de son frère pour venir passer ses congés dans sa région natale, couchant à la belle étoile dans les ruines de la ferme parentale, exposé aux premiers grands froids de l’automne islandais.

Par hasard, parce qu’il rencontre un chasseur solitaire de renard et qu’au détour d’une conversation réduite à l’essentiel sa curiosité sera piquée, il va tenter de comprendre comment, une même nuit, un double événement put survenir. D’un côté, une troupe de soldats anglais partie imprudemment  en promenade pour tuer le temps se trouva bloquée dans une terrible tempête. Quelques uns périrent, la plupart furent sauvés par la mobilisation de la population locale. Le même jour, une femme disparut elle aussi sans que jamais son corps ne fût retrouvé ni sa disparition expliquée. On la considéra morte par défaut.

Une bien étrange disparition qui ne peut faire qu’écho à celle de ce petit frère disparu lui aussi corps et bien dans une tempête de neige alors qu’il avait été entrainé par Erlendur dans une quête avec son père à la recherche des brebis non redescendues d’elles-mêmes dans la plaine.

Au fur et à mesure qu’Erlendur interroge le peu de survivants des évènements qui se sont déroulés des décennies plus tôt, il se forge la conviction qu’il existe une explication coupable et criminelle à la disparition de cette femme. Car Erlendur est obsédé par l’impossibilité de faire le deuil en l’absence de corps , lui qui n’a jamais véritablement fait le deuil de ce petit frère. Et ce corps, il est déterminé à le retrouver, coûte que coûte.

Entre l’avancée d’une quête de curiosité qui bientôt se transforme en enquête, Indridason insert quelques courts chapitres presque fantastiques où Erlendur est plongé en plein cauchemar, revivant sans cesse ces moments fatidiques où il lâcha la main glacée de son petit frère pour ne plus jamais le retrouver, engloutis dans un déchainement neigeux comme l’Islande, monde hanté par les disparitions en mer comme sur terre, en connaît.

Cette obsession du corps indispensable au travail de deuil comme à celui de preuve poussera Erlendur aux confins de la folie, l’amenant à violer les tombes pour mettre à jour les effroyables secrets profondément enfouis.

Au bout de cette enquête personnelle, non officielle se trouvera alors peut-être une réponse aux questions que se pose incessamment Erlendur, une façon d’évacuer enfin une culpabilité infantile et de rejoindre tardivement le monde des adultes armés pour vivre ensemble.

Il existe une poétique morbide, quasi mystique par moments dans ce livre qui nous permet de mieux comprendre la personnalité d’Erlendur. Pas tout à fait un polar au sens strict du terme, ce livre est avant tout une descente dans l’intimité et la psychologie, dans la façon dont chacun s’accommode pour vivre avec une faute jamais véritablement et définitivement assumée. Un très beau livre pour entrer dans l’univers de ce maître qu’est Arnaldur Indridason.

Publié aux éditions Métailié Noir – 2013 – 300 pages

2.9.13

Steve Jobs – Walter Isaacson



Walter Isaacson s’est fait une spécialité des biographies et ses ouvrages sur Benjamin Franklin, Albert Einstein ou bien encore Henry Kissinger font, encore aujourd’hui, autorité. A lire ce gros pavé sur l’un des hommes qui marquera probablement pour longtemps l’histoire encore très récente de la haute technologie et les grandes épopées capitalistes de la Silicon Valley, on comprend pourquoi Jobs a absolument tenu à ce que ce soit Isaacson qui réalise cette biographie.

Pourtant, l’auteur a longuement hésité malgré l’insistance de l’épouse de Jobs et ce n’est qu’après avoir reçu l’assurance de pouvoir écrire ce qu’il souhaitait, sans censure, afin de donner une image la plus véridique possible sur une icône mondiale qu’il a fini par accepter après bien des hésitations et des discussions.

Autant vous prévenir tout de suite : une fois entré dans ce livre, vous serez fasciné au point de ne plus arriver à le quitter, d’en rêver la nuit, d’être hanté par une homme qui avait l’incroyable capacité de rendre possible l’impossible, d’exiger et d’obtenir des autres le meilleur d’eux-mêmes, sans concessions, tout cela grâce à ce que son entourage appelait son « Champ de distorsion de la réalité ». Une capacité à vriller son regard dans le vôtre jusqu’à vous faire plier, une volonté de fer de faire se correspondre le rêve et la réalité même s’il fallait pour cela prendre des positions physiquement (au sens de la science) ou philosophiquement virtuellement impossibles.

En suivant pas à pas Steve Jobs, on comprend parfaitement ce qui a fait d’Apple et de Pixar deux extraordinaires réussites. C’est en apprenant de ses échecs, en n’acceptant aucun compromis, en plaçant l’art et la technologie à la croisée des chemins, en imaginant de nouveaux usages qui allaient révolutionner le monde la micro-informatique, du cinéma d’animation, de la musique, de la presse et de l’édition, en choisissant une stratégie du tout intégré dans un monde fermé et cohérent, celui d’Apple, en s’entourant systématiquement des meilleurs que Jobs a forgé ses succès.

Alors, l’homme fut invivable, mercurien, capable de toutes les manipulations pour arriver à ses fins. Mais pour avoir côtoyé beaucoup de grands patrons dans le monde de la haute technologie, je peux vous affirmer que c’est une caractéristique quasiment indispensable pour balayer la concurrence et faire plier les inévitables résistances aux changements qui sont les morts programmées des entreprises évoluant dans un environnement volatile, complexe et jamais stable.

Ne portons donc pas de jugement sur l’homme qui fut ce qu’il fut, avec ses travers nombreux et ses immenses qualités de visionnaire, d’artistes, d’homme de marketing, de négociateur redoutable et de meneur d’hommes. Gardons seulement en tête qu’il a été l’un de ceux qui, avec une poignée d’autres à la même époque, nous ont fait basculer du monde classique au monde numérique en plaçant le souci du beau, de la perfection absolue au centre de son approche. Il fut aussi celui qui aima passionnément son épouse grâce à laquelle, comme Gates et lui se l’avoueront lors de leur ultime conversation, il ne devint pas fou, même si, souvent, il lui rendit la vie impossible. Il fut celui qui tenta, avec des fortunes diverses, d’être un père malgré une première fille qu’il abandonna, comme lui le fut, avant que de renouer avec elle plus tard. Il fut un homme d’une extrême complexité, plein de contradictions, déterminé à faire évoluer l’humanité grâce à des produits qui rendent la vie plus belle parce que plus riche en expériences que fournissent un bataillon de produits léchés, beaux, simples à utiliser. Lui seul l’a fait avec autant de succès et en menant à bien cinq transformations majeures dans la micro-informatique, le cinéma, la presse, la musique et l’édition. Chapeau bas Mr Jobs et bravo à Mr Isaacson pour sa biographie extraordinaire et indispensable !

Publié aux Editions JC Lattès – 2011 – 669 pages