Avec ce troisième tome, Hugh Howey achève sa trilogie
étonnante te passionnante qui nous aura conduit dans les entrailles de ces
forteresses de béton construites sous la terre juste avant qu’un conflit
nucléaire n’efface de la surface de la planète toute vie humaine.
Comme il se doit, cet ultime opus va permettre à l’auteur d’apporter
une conclusion à son épopée tout en nous révélant la plupart des clés, déjà
largement dévoilées dans le tome précédent, des raisons qui ont conduit à cette
situation apocalyptique. Les passions humaines, les ambitions et les luttes de
pouvoir vont continuer de former le ciment actif des conflits qui ne cessent d’agiter
les silos entre eux quand ce ne sont pas les propres habitants d’un même silo.
Le tout suivant un plan précis mais où l’aléatoire résultat de calculs
machiavéliques effectués par les serveurs informatiques qui contrôle l’organisation
de ce monde souterrain, décide des séquences dans lesquelles il doit se
dérouler.
Alors, nous aurons doit aux drames, aux morts de beaucoup
des personnages centraux ainsi qu’une fin bien dans l’esprit d’Hollywood.
Est-ce pour cela que ce dernier tome se laisse lire avec moins de passion, un
brin de distanciation ? En tous cas, on n’y retrouve pas le même souffle,
pas la même verve épique que ce qui portait les plus de mille pages
précédentes. On ne s’y ennuie pas non plus, attention ! Mais, c’est un
poil en-dessous…
Alors, pour ceux qui auront dévoré les deux opus précédents,
évidemment, la lecture s’impose car toutes les questions en suspens trouveront
enfin leurs réponses. Pour les autres, commencez par le début !
Publié aux Editions Actes Sud – 2014 – 408 pages