Me voilà bien embarrassé. Que dire sur ce petit roman danois…
Sans doute et d’abord, qu’il est petit, ce qui est une bonne nouvelle car, après l’avoir refermé au bout d’une heure de lecture, on se dit que cela aurait pu être pire.
Difficile de dégager un thème. Sans doute celui du regret d’avoir peut-être d’avoir commis un acte dont un autre a eu à payer bêtement les conséquences. L’innocence perdue ? Sans doute aussi, celui de chercher à mieux comprendre qui est une femme que l’on a croisée, il y a longtemps, dont on comprend après qu’on en a sans doute été amoureux sans avoir su le dire. Découvrir progressivement et presque par hasard qui elle a été, sans vous, puis apprendre qu’elle est décédée et lui vouer une forme de fidélité post-mortem.
L’écriture est d’une platitude nordique, la mélancolie absolue. Dépressifs s’abstenir !
J’avoue avoir refermé ce livre en ne sachant pas où l’auteur voulait véritablement en venir et en me questionnant sur les raisons qui avaient bien pu pousser un éditeur à en accepter la traduction et la diffusion.
Si vous avez la réponse, je suis preneur…
Publié aux Editions Gallimard – 111 pages
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