21.4.09

L’absence de l’ogre – Dominique Sylvain

Autant j’avais été enchanté par « Manta Corridor », blogué dans Cetalir, autant « L’absence de l’ogre » me paraît raté.

On y retrouve le duo Lola, commissaire retraitée qui ne peut s’empêcher de se mêler des affaires de la maison poulaga et Ingrid Diesel, superbe strip-teaseuse américaine, curieuse et délurée.

Comme dans tout polar, il est question de meurtre. D’abord, celui de Lou, guitariste du groupe « Vampirella », retrouvée assassinée dans le parc Montsouris. Mais bientôt les cadavres vont s’enchaîner et l’intrigue va naviguer entre la Nouvelle-Orléans et Paris.

Et c’est là que le roman sombre. Trop de personnages, trop d’intrigues croisées et entrecroisées. Trop d’histoires parallèles. Trop de cadavres sans tueurs et de fausses pistes. Tout le monde court après tout le monde, tout le monde trahit ou presque. C’est presque aussi incompréhensible que « Pirates des Caraïbes III » !

Au bout de 150 pages, c’est le mode pilote automatique qui s’est mis en route. J’étais perdu, largué mais voulais savoir. J’ai compris, enfin, à 10 pages de la fin mais sans y avoir jamais cru.

La définition même du polar raté. Mr Sylvain, que vous est-il arrivé ? Remettez-vous vite à l’ouvrage en simplifiant vos intrigues. Sinon, vos fidèles lecteurs ne vont pas tarder à filer à l’anglaise…

Publié aux Editions Viviane Hamy – 300 pages