9.11.12

Polichinelle – Pierric Bailly




Si l’intention de l’éditeur était de faire un coup marketing, cette parution fut une réussite. On en parla abondamment sur les ondes et la polémique dans le petit monde littéraire fut intense lors de la période de rentrée littéraire 2008.

Pour notre part, nous avons absolument détesté cet odieux récit dont nous ne voyons ni l’utilité, ni la moindre qualité. Ecrit dans une langue vulgaire et incompréhensible tant elle compile les idiomatiques expressions des bandes des cités,  il y met en scène le sexe violent, de préférence le viol, la bagarre gratuite, la défonce permanente d’une bande de paumés plus tout à fait adolescents et pas encore adultes d’une ville paumée au milieu du Jura.

Une vie pitoyable, vide de sens, absurde, sans espoir, sans doute à l’image de ce que ressent toute une frange de la population jeune actuelle. C’est terrifiant et désespérant.

Fallait-il pour autant mimer ces loosers à tel point que d’en emprunter une syntaxe aussi bancale que leur vie ? Oui, sans doute, si le but était de faire vendre un livre que, comme moi je l’avoue, vous abandonnerez rapidement et bien avant la fin tant l’envie de vomir vous tenait aux tripes.

Navrant !

Publié aux Editions POL – 234 pages