Publié en 1990, ce roman a mal vieilli. Tout au plus retiendra-t-il la curiosité des fervents amateurs de la riche littérature ibère dont vous trouverez de nombreuses recommandations dans Cetalir.
Nous suivons les traces d’un jeune homme dont nous ne connaîtrons jamais le nom. Un garçon qui a perdu son père, vedette littéraire nationale, et qui vit désormais dans un univers gouverné par les femmes.
Une mère absente, langoureuse, un rien dépressive et qui tue le temps à dévorer des romans policiers en fumant cigarettes sur cigarettes. Sa solitude est parfois trouée par le surgissement vrombissant d’amies d’âge mûr, veuves ou éternellement célibataires.
Nous allons peu à peu découvrir le monde des adultes et la façon dont il se dévoile aux yeux d’un enfant qui grandit. Les tromperies, les mensonges, l’alcoolisme qui frappe lourdement l’environnement familial.
Puis la vie effrénée dans un Madrid toujours nocturne envahi de bières, de drogues, de fumées et de bruit.
Mais on s’ennuie ferme à la lecture de ce roman en raison d’une écriture manquant d’imagination et de profondeur et faute d’une trame solidement charpentée.
Bref, il ne figurera pas dans la liste des recommandations de Cetalir.
Publié aux Editions Stock – 166 pages